La Fondation de Recherche sur l'Hypertension Artérielle |
---|
La Fondation de Recherche sur l'Hypertension Artérielle - 5 rue des Colonnes du Trône 75012 Paris(France) Tel. 01.43.87.81.86 - Fax 01.43.87.81.89 - Courriel : contact.frhta@frhta.org |
Maladie d’Alzheimer
Démence vasculaire
Diabète
Hypertension
Dyslipoprotéinémie
Dyslipoprotéinémie
Hypertendus
Apnées du sommeil
Hypertendus
Maladie d’Alzheimer
Excès pondéral
Apnées du sommeil
Obésité
Apnées du sommeil
Maladie d’Alzheimer
Dyslipoprotéinémie
Obésité
Excès pondéral
Hypertension
Diabète
Excès pondéral
Obésité
Démence vasculaire
Diabète
Démence vasculaire
Hypertendus
Hypertension
Regard des jeunes hypertensiologues
Prescription d’AINS chez un patient hypertendu traité : prudence !Il arrive de devoir prescrire un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à un patient hypertendu traité et certains sont également accessibles en automédication. Un risque de néphropathie aiguë est évoqué en cas d’association avec les diurétiques, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II). Une étude canadienne, rétrospective, de type cas-contrôle s’est récemment intéressée au risque de néphropathie aiguë de ces associations médicamenteuses. Il n’existait jusqu’à présent dans la littérature qu’une seule étude observationnelle sur le sujet. Les auteurs se sont servi d’une base de données de près de 500000 patients hypertendus traités. Au cours du suivi d’environ 6 ans, 2215 cas d’insuffisance rénale aiguë (IRA) sont survenus (incidence de 7 pour 10000 personnes par années). Quels sont les constats des auteurs ?L’association d’un seul anti-hypertenseur (diurétique ou IEC ou ARA II) à un AINS n’augmente pas le risque d’IRA ;L’association d’une bithérapie anti-hypertensive à un AINS est associée à une augmentation du risque d’IRA de 31% (1,31 [1,1-1,53]), survenant en grande partie dans les 30 premiers jours d’association (augmentation du risque de 82%) ; Le risque d’IRA tend à être supérieur quand la bithérapie anti-hypertensive est associée à un AINS à longue durée d’action. Certaines limites sont à relever comme l’exclusion des IRA survenues chez les patients hospitalisés pour un autre motif, l’absence de prise en compte de l’exposition à des produits de contraste iodés ou d’autres molécules néphrotoxiques et la faible représentation des patients souffrant d’arthrose (n=126) chez qui les résultats ne sont pas significatifs. En pratique, malgré un risque relatif relativement faible d’IRA :
Référence :
Dernière modification 27/03/2014 Retour |
SPECIALISTES DE L'HTA
|